Voilà, j’ai replongé. J’avais dernièrement réussi à éviter de passer trop de temps sur des petits jeux addictifs et pouf, je suis tombé par hasard sur Goscurry, petite coproduction italo-suédoise. Rechute immédiate, avec comme conséquence immédiate de délaisser complètement ma collection de galets.
Déjà le style visuel ne pouvait pas me laisser indifférent : de la 3D face pleine un peu rétro avec du glow, des couleurs chatoyantes et un zeste d’inspiration de Tron. Un look ni complètement rétro, ni complètement moderne, mais suffisamment intemporel pour incarner l’esprit du jeu vidéo. Côté son, les musiques électro qui accompagnent le jeu collent parfaitement à l’ambiance et à l’action. En fait je suis tellement fan des musiques qu’à mes yeux le principal faux pas du jeu consiste à les jouer en accéléré lors des passages sur les portions rapides, ce qui est un peu désagréable quand on a l’oreille d’un mélomane comme moi, élevé aux sonorités d’Annie Cordy ou de Patrick Topaloff.
Le gameplay est quant à lui assez classique, mais sans pitié : on dirige un petit vaisseau du futur sur une piste sans fin générée aléatoirement avec des virages à négocier et des obstacles à éviter. Quelqu’un devrait d’ailleurs toucher deux mots à la DDE du coin vu le boxon sur leurs routes. La simplicité des commandes, la concentration nécessaire et les musiques permettent de rentrer peu à peu dans une espèce d’état second qui me rappelle les effets secondaires de Rez ou Tempest 2000.
Niveau distribution, c’est un peu le même cas de figure que Super Puzzle Platformer Deluxe dont j’avais parlé il y a quelques mois : le jeu est d’abord sorti dans une version gratuite jouable dans un navigateur (avec le plugin Unity quand même), suivie par une version plus complète téléchargeable pour un petit prix. En l’occurrence on parle de moins de 5 euros pour Goscurry, avec paiement via le Humble Widget qui est sûr et donne accès à toutes les versions desktop (Windows, Mac et Linux) ainsi qu’aux versions mobiles à venir (Android et iOS). Le tout sans DRM en plus.
Évidemment la durée de vie de ce genre de jeux est toujours assez modeste, mais c’est le choix idéal pour se vider un peu l’esprit lors d’une pause. Et puis je me dis que dans un univers parallèle, j’aurais bien vu Goscurry édité par SEGA dans leur période Dreamcast, entre ChuChu Rocket et Rez. Parce que oui, le jeu pourrait quasiment tourner sur une Dreamcast, ce qui ne retire rien à ses qualités visuelles évidemment.
16 juillet 2015 à 23:13
MERCI
2H de ma vie viennent de partir en fumée sans que je m’en rende compte
Une vraie « saloperie » ce petit jeu addictif à souhait et qui nous fait rentrer dans « la zone » grâce au gameplay simple et efficace et aux ziks hypnotiques
18 juillet 2015 à 10:26
Haha, la jeu devient vite assez obsédant effectivement 🙂
Les musiques y sont pour beaucoup je pense. Il m’arrive de les écouter en dehors du jeu quand je veux bosser rapidement !