Voici un petit billet consacré à un nouveau jeu mobile qui m’a tapé dans l’oeil : Out There. C’est une production artisanale française signée Mi-Clos Studio dont la patte graphique assez unique m’avait suffisamment motivé pour le précommander il y a quelques mois. Grand bien m’en a pris.
Le jeu est basé autour de l’exploration spatiale et de la collecte et gestion de ressources : carburant, oxygène, fer pour réparer les avaries, mais aussi tout un tas de matériaux plus rares utilisés pour la construction de nouveaux outils et instruments. À cela s’ajoutent des éléments de rogue-like, comme une génération aléatoire de l’univers (chaque partie est donc 100% unique) et un permadeath en cas d’échec, avec destruction irrémédiable du vaisseau et de sa cargaison qui met un peu la pression.
L’interface est simple et bien pensée avec des boutons qui tombent naturellement sous les doigts. Les musiques contribuent beaucoup à créer l’ambiance particulière qui se dégage du jeu, même si comme pour tous les jeux mobile, il n’est pas toujours possible d’en profiter quand on joue à l’extérieur. La lecture du journal de bord du pilote aide également à entretenir l’atmosphère, d’autant plus que la qualité d’écriture est au rendez-vous.
Par contre le jeu est très dur et le moindre faux pas, la moindre prévision erronée ou le moindre de coup de malchance est très souvent fatal. La lecture du guide mis en ligne par Gamekult ces derniers jours est fortement conseillée pour débuter du bon pied. Même avec ça j’assume mes piètres performances en matière d’exploration spatiale et ça ne m’empêche d’ailleurs pas d’apprécier l’expérience ! À noter qu’en dehors de Google Play, la version Android du jeu est aussi disponible sans DRM sur le site officiel, via le Humble Store.
19 avril 2014 à 17:33
Excellent jeu, qui se démarque des productions actuelles aussi bien que dans ses mécaniques de jeu, du style et même de son business model. Un bémol selon moi: trop de place à l’aléatoire, ce qui nuit à la durée de vie. La difficulté peut être motrice de motivation pour recommencer une partie sauf quand on a le sentiment que l’échec n’est pas du aux conséquences de choix mais plutôt au hasard.
Pour info, un journal de bord rédigé par un des auteurs du jeu, que j’ai trouvé passionnant au point de vouloir acheter le jeu: http://ragemag.fr/carnet-de-bord-out-there-69133/
19 avril 2014 à 21:56
Je suis assez d’accord avec toi, je m’étais fait la même réflexion après plusieurs parties où tout semblait aller très bien jusqu’à ce qu’un événement aléatoire (accident, panne) fasse tout dérailler et qu’il soit impossible de redresser la barre. Frustrant quand ça arrive un peu trop souvent…
Merci pour le lien pour le journal de bord. J’ai lu les deux premières pages (c’est long, je lirai le reste demain) et effectivement, c’est super intéressant !
1 mai 2014 à 19:27
Petit reportage Nolife sur la genèse du jeu: http://noco.tv/emission/10853/nolife/reportage/out-there
2 mai 2014 à 20:58
Merci ! Les auteurs d’Out There regrettaient d’avoir été peu soutenus par les médias spécialisés français… mais en fait c’est juste que les médias ont été un peu long à la détente ! 😉
8 août 2015 à 00:40
dépité le journal de bord n’a plus l’air d’être en ligne 😦
Sinon je lorgne carrément sur ce jeu depuis des mois mais pas encore passé à l’acte d’achat
La bande son est en tout cas sublime
8 août 2015 à 01:05
Trouvé 🙂
http://www.ulyces.co/fibretigre/carnet-de-bord-de-out-there/
8 août 2015 à 21:33
Merci d’avoir réussi à pister l’emplacement actuel du carnet de bord 😉
Out There est un bon jeu à l’ambiance envoûtante mais je dois reconnaître que sur la durée, la difficulté très prononcé et le côté très aléatoire usent un peu…
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