16 Couleurs

16 Couleurs – graphisme & jeu vidéo


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Pixels printanniers

La fin du printemps a été l’occasion pour moi de réaliser quelques nouveaux graphs dans des styles plutôt variés.

Sonic Chick

Dans la continuité de mon projet de réaliser des dessins dans des conditions qui sortent un peu des sentiers battus, voici une petite image réalisée avec Fresco Pro sur une tablette Xoom de Motorola. Elle fut présentée à la Outline 2022 en Hollande au mois de mai. Fresco Pro, sorti en 2012, est l’une des premières applications de dessin un tant soit peu sérieuses sorties sur Android. Comme souvent pour les pionniers, les fonctionnalités proposées sont plutôt basiques (choix de brosses très limité, et surtout un maximum de quatre calques !) mais cela est plus que pardonné grâce à une interface bien conçue et surtout de très bons résultats en matière de performance et réactivité. Pour remettre les choses dans leur contexte, notons également que l’appli ne pèse que deux mégaoctets, contre plusieurs centaines pour la plupart des équivalents modernes. Fresco Pro est étonnamment toujours disponible à la vente et comme je crois que tout travail mérite salaire, je fais maintenant partie des clients officiels 😉

Attention cependant, l’appli ne fonctionnera de manière satisfaisante que sur les anciennes versions d’Android. Elle nécessite en effet la quatrième touche virtuelle (« menu ») pour les opérations de chargement et de sauvegarde des images, qui n’est plus supportée dans les versions récentes d’Android. L’appli tourne par contre parfaitement sur la Motorola Xoom que j’ai utilisée, qui fut une des premières tablettes Android premium à être commercialisée en 2011 avec le tout nouveau Android 3 (Honeycomb).

The Beast Has Been Released

Dans un style complètement différent, passons maintenant à une image PETSCII réalisée en juin pour la compétition de graphisme en mode texte à la Shadow Party 2022 et inspirée par une des invitations officielles. Le PETSCII est le mode texte du Commodore 64 et donne accès à une grille de 40×25 caractères, chacun avec une couleur de caractère à choisir parmi la palette habituelle du C64 et une couleur de fond partagée pour toute l’image. En plus de caractères alphanumériques classiques, on a accès à toute une série de caractères semi-graphiques qui sont très pratiques quand on cherche à dessiner quelque chose. Malgré ses limitations évidentes, le PETSCII a connu en engouement certain ces dernières années et on ne compte plus les images de très haut vol sorties lors des démoparties récentes. Il existe plein de solutions pour dessiner dans ce mode, ici j’ai utilisé un logiciel sorti il y a quelques années : Petscii Cola, par Samar Productions.

1982 Called, They Want Their GFX Compo Entry Back

Malgré le traumatisme de m’être abîmé les yeux dans ma jeunesse sur des jeux aux teintes criardes rose et cyan, je souhaitais rendre hommage au mode CGA, le premier mode graphique couleur pour PC et compatibles introduit par IBM en 1981. Ce graph a également été présenté à la Shadow Party 2022, dans la catégorie graphisme oldschool.
J’avais commencé cette image il y a deux ans avec Pixel Studio qui présente l’avantage de bien fonctionner avec un écran tactile, mais sans aller plus loin qu’une première ébauche. Le gros du travail a été réalisé avec l’insubmersible Grafx2 quand je m’y suis ré-attelé cette année. Pour m’assurer de l’authenticité du CGA, l’export final a été réalisé avec PC Paint, le premier logiciel de dessin sur PC à supporter la souris (le périphérique du futur !) lors de sa sortie en 1984. PC Paint permet également de choisir parmi les 6 palettes possibles du mode CGA, qui ne se limite pas au cyan/rose/blanc/noir, même si c’est la palette la plus tristement célèbre.
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Les meilleures applications Android pour le pixel art (nouvelle édition)

Android et le pixel art… Cela semblait un peu contre nature il y a quelques années mais nous avons la chance de maintenant disposer de toute une palanquée d’applications de qualité dédiées aux gros pixels. L’inflation régulière des diagonales d’écran rend la pratique de plus en plus aisée mais si l’on cherche davantage de précision, on peut toujours avoir recours à un stylet, fourni avec les Galaxy Note par exemple, ou via un accessoire third party comme le Stilo 2A que j’utilise depuis quelques années (plus disponible à la vente, mais on trouve sûrement mieux pour moins cher aujourd’hui).

J’avais initialement considéré une simple mise à jour de mon article d’origine d’il y a maintenant 5 ans, mais le nombre de nouveautés justifie un tout nouveau post dédié à ce que je considère comme les meilleures applis pour s’essayer au pixel art sur son smartphone ou tablette Android.

Pixel Studio

Pixel Studio est un nouvel entrant dans la catégorie et il se hisse directement parmi les meilleures apps. Construite avec Unity, l’application est relativement lourde  avec ses 70 Mo, comparé aux 4 Mo de Pixel Maker par exemple. L’interface est très bien pensée, personnalisable et permet d’accéder très facilement aux très nombreuses fonctionnalités : calques, animation, texte, polygones, dégradés, etc. Si on y ajoute de nombreux outils pour gérer la palette dont le remappage, un large choix de palettes prédéfinies, une sauvegarde automatique et même un mode tactile à la Dotpict, on arrive à une solution qui rivalise avec les applications pour desktop. Il semble en plus que l’application va continuer à s’améliorer puisque le développeur est très actif et enchaine les mises à jour.

La version complète est relativement onéreuse (une dizaine d’euros, parfois en promotion) mais le prix est je pense justifié au vu de la qualité de l’appli. Il existe aussi une version « famille » un peu plus chère qui peut être partagée avec 4 autres personnes si l’amour du pixel art est chez vous génétique. Magie d’Unity oblige, l’application est aussi disponible sous Windows (sur le Microsoft Store ou Steam) et se prête parfaitement à une utilisation sur de petites tablettes comme la Surface Go.

Pixel Studio est à mon avis la nouvelle référence dans la catégorie pixel art et l’application que je recommanderais d’essayer en premier.


Novix

L’auteur du génial Mindustry nous propose cette application à l’interface assez originale à base de panneaux coulissants, pas forcément la plus intuitive au premier abord mais on s’y habitue rapidement. On a le choix entre un mode « curseur » (touchpad virtuel comme Dotpict) ou un mode tactile plus classique avec lequel on dessine simplement avec un doigt. L’appli propose beaucoup d’options de traitement d’image, ce qui est assez rare : réglage de luminosité/contraste/teinte, suppression/remplacement de couleur, redimensionnement/rotation/miroir… On dispose également d’un mode symétrie vertical et/ou horizontal. Novix est bien conçu et agréable à utiliser, même si je déplore un peu le fait qu’il faille toujours jongler entre les modes « dessin » et « loupe/déplacement ». Pour cette raison je pense que l’appli est mieux adaptée aux petites images genre sprites pour lesquelles le zoom est rarement utilisé.


8bit Master

Une application très facile d’accès qui dispose de tous les outils de base et d’une interface bien conçue. Une petite sélection de palettes prédéfinies de qualité (les classiques Pico8, Dawnbringer16, Gameboy…) est appréciable si on ne souhaite pas s’embêter avec le choix des couleurs. Deux spécificités : l’application est réalisée avec GameMaker, ce qui est assez rare en dehors des jeux, et beaucoup plus important, elle permet de gérer la palette de manière traditionnelle où changer la valeur d’une couleur se transmettra à tous les pixels utilisant cette couleur, comme c’est le cas dans les véritables programmes de dessin en 8 bit. Pour accéder à cette fonctionnalité très pratique pour peaufiner sa palette, il suffit juste de choisir « palette: linked » lors de la création d’une nouvelle image. L’application est gratuite.


Pixel Maker

Une des premières applis de pixel art sérieuses sur Android, Pixel Maker n’a malheureusement connu aucune mise à jour depuis quelques années mais pour l’instant elle fonctionne toujours correctement. L’interface supporte les modes portrait et paysage et est très bien conçue : tout tombe directement sous les doigts et est agréable à l’œil. On dispose d’un zoom puissant, d’une petite preview très utile en bas de l’écran, de palettes par défaut de bon goût et de fonctions de sélection très complètes. J’ai aussi apprécié la soft key Android « retour » qui sert de raccourci pour Undo. Taper sur un pixel de la même couleur le remplace par la couleur précédente, très pratique pour annuler les erreurs. L’application supporte toute résolution jusqu’à 512 pixels de côté (entre 8×8 et 32×16 pour la version gratuite). Seul bémol : l’absence de fonction pipette. Pixel Maker était mon application préférée il y a quelques années, mais faute de mises à jour, elle a été dépassée par des nouveaux entrants comme Pixel Studio. Elle reste une valeur sûre néanmoins si les fonctions actuelles vous suffisent. L’application est gratuite en version limitée, avec une version complète à 4 euros.


Dotpict

Cinq ans après ses débuts, cette application en provenance du pays du Soleil-Levant reste une valeur sure qui bénéficie de mises à jours constantes. Partant du principe que quand on dessine sur un smartphone, le doigt cache généralement ce qu’on fait, Dotpict propose une approche différente en dessinant de manière indirecte grâce à un curseur, déplacé avec une main en utilisant une partie de l’écran comme touchpad. L’autre main permet d’indiquer quand dessiner en pressant sur une zone en bas de l’écran. L’avantage de cette méthode est aussi une plus grande précision qui permet d’avoir moins recours au zoom, même si personnellement je trouve la pratique peu concluante. L’interface (portrait uniquement) est bien conçue mais le style ne plaira pas à tout le monde. On peut choisir entre 7 tailles d’images de 16*16 et 128*128 pixels, toutes carré. La palette est gérée dynamiquement, comme le mode « linked » de 8bit Master, à la différence de la plupart de ses concurrents. Un autre differerentiateur de DotPict est son côté « social network », avec la possibilité d’admirer les images d’autres contributeurs et de poster les siennes directement dans l’app, avec likes et followers à la clé. L’application est gratuite mais affiche des publicités qu’on peut retirer pour 7 euros.


Draw Pixel Art

Une application très complète avec énormément de fonctions disponibles :  plus d’outils de dessin que la moyenne (cercle, rectangle, ligne droite), mais aussi le support des calques et de l’animation. La gestion de la palette est par contre assez basique et je regrette l’absence de sauvegarde automatique. L’interface est assez complexe à appréhender et me semble un peu petite dans l’ensemble pour une utilisation confortable sur smartphone. On est probablement plus à l’aise sur tablette, d’autant plus que l’interface fonctionne en mode portrait et paysage. L’appli est gratuite dans sa version limitée, avec une version payante plus complète, que l’auteur offre aussi en échange d’un peu de publicité.


8bit Painter

l’autre appli japonaise de cette sélection se distingue par son choix de privilégier la simplicité d’utilisation avant tout. Uniquement les fonctions de bases sont proposées mais elles sont toutes accessibles de manière intuitive grâce à une interface bien conçue. L’appli peut être un bon choix si on se limite à des petites images utilisant une poignée de couleurs, mais je regrette l’absence d’une fenêtre de preview et surtout la présence d’un bandeau de pub en bas de l’écran qu’on ne semble pouvoir retirer, même en payant.


 

Voilà pour ce petit tour d’horizon des applis de pixel art sur Android en 2020. N’hésitez pas à me signaler si j’ai oublié une application intéressante et je me ferai un plaisir de mettre à jour l’article. Bon dessin d’ici là !


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Ma sélection de jeux mobile de cette année

À côté des milliards de jeux parfaitement dispensables qu’on trouve sur l’App Store et le Play Store, on peut aussi tomber sur des titres qui fleurent bon l’amour du travail bien fait et le respect du joueur. Voici un petit aperçu, classé par ordre de complexité, des jeux mobile auxquels j’ai le plus joué cette année et que je regarde avec une lueur de tendresse dans les yeux dans le rétroviseur où apparaît l’année 2019. Je ne me suis pas limité aux titres sortis dans les 12 derniers mois, la plupart datent même en fait de quelques années. Comme chacun sait, c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes.


PAKO Forever : la police au derrière

Commençons par un petit jeu qui provient d’une petite équipe finlandaise et qui occupera parfaitement des pauses de quelques minutes. Le concept est simplissime : dans la peau d’un fugitif, vous devez éviter les véhicules de police qui se ruent sur vous de tous les côtés. Le contrôle de la voiture se limite à tourner à droite ou à gauche, l’accélération est automatique et bloquée en position « pied au plancher ». La maniabilité est bien réglée, les graphismes ont une bonne tête et sont très lisibles, chaque partie est unique et se termine généralement très rapidement (tenir quelques dizaines de secondes est un excellent résultat) et il y a une tonne de nouveaux véhicules, décors et bonus plus ou moins loufoques à débloquer.

PAKO Forever sur Google Play / l’App Store

Deep Loot : collectionnez-les tous 

Dans un style plus contemplatif, Deep Loot saura répondre à vos crises de collectionnite aiguë. Dans la peau d’un plongeur initialement sans le sou, vous devez explorer les fonds marins pour y découvrir le maximum de reliques. Le jeu se joue comme une sorte de roguelike mélangé à un jeu d’exploration minière à la Motherload ou Gem Miner : la carte est générée de manière aléatoire et les parties sont toujours très courtes, le nombre de déplacements étant fixé par la réserve d’oxygène. Une fois cette dernière épuisée, le plongeur remonte automatiquement à la surface. Évidemment, on peut améliorer et customiser son plongeur et son bateau de mille façons, ce qui permet de pouvoir s’aventurer à des profondeurs plus importantes pour y trouver des ressources plus rares. Le jeu est relativement ancien puisque sorti en 2014 et est la création d’un seul développeur britannique.

Deep Loot sur Google Play / l’App Store

Pocket Trains : à lui de vous faire préférer le train

Passons aux choses sérieuses ! Avec Pocket Train, les Canadiens de NimbleBit nous proposent un jeu de type tycoon consacré à la construction d’un empire ferroviaire. Le joueur se voit confier quelques lignes en Europe et une poignée de locomotives à vapeur avec le modeste objectif de conquérir le monde ! Dans chaque gare on peut attacher et détacher des wagons de marchandises aux motrices et les envoyer vers leur destination. L’argent récolté sert à construire de nouvelles lignes et à débloquer des locomotives de plus en plus puissantes. Même si le jeu devient un peu fastidieux à terme, les premières dizaines d’heures sont très divertissantes et regarder ses petits trains transporter leurs cargaisons de Lisbonne à Vladivostok ou de Reykjavik au Cap (oui, il existe des tunnels ferroviaires entre l’Islande et l’Écosse et entre l’Espagne et le Maroc apparemment) est beaucoup plus relaxant qu’on pourrait l’imaginer.

Pocket Trains sur Google Play / l’App Store

Mindustry : passion tapis roulants

Si on avait encore le bénéfice du doute avec Pocket Train, avec Mindustry on s’aventure clairement dans le domaine des jeux principalement pour vieux geeks barbus. Le jeu est un tower defense futuriste avec un énorme volet gestion de chaîne d’approvisionnement qui rappellera un certain Factorio. Le jeu est très riche (campagne avec plein de cartes à débloquer, nombreuses ressources à mettre à profit, tech tree bien touffu qui donne accès à des dizaines de bâtiments, mode multijoueur…) mais est en plus extensible avec son éditeur de cartes et la prise en charge des mods. Malgré cette complexité, il reste très accessible grâce à un tutoriel clair, une interface bien pensée et au déblocage progressif des éléments les plus complexes. Mindustry est développé en open source par une seule personne et est vendu pour la modique somme de nada sur Android et une poignée d’euros sur iOS et PC. On peut facilement s’occuper plusieurs dizaines d’heures uniquement avec la campagne et le jeu vous fera presque regretter de ne pas devoir passer plus de temps dans les transports en commun.

Mindustry sur Google Play / l’App Store / Itch.io / Steam / F-Droid


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Hanmac, le smartphone français qui vient de Chine

Hanmac, ça ne vous dit rien ? Normal, c’est une marque française de smartphones qui n’existe qu’en Chine mais dont les racines sont officiellement à Besançon. En pratique, malgré les locaux de sa fililale française (avec 0 employé et un tout petit chiffre d’affaire) là-bas, difficile de dire quelle part de la conception est réellement hexagonale. Le plus vraisemblable reste que la vaste majorité de la matière grise derrière Hanmac soit chinoise, ce qui est plutôt une bonne idée quand on s’adresse exclusivement à des clients de la même origine.

logo Hanmac

La société semble exister depuis 2008 ou 2009 et une rapide recherche sur internet montre que plusieurs modèles sont déjà sortis. On trouve même des photos de téléphones avec des vraies touches, preuve s’il en est que Hanmac n’est pas né de la dernière pluie. D’après le site internet, la société a ouvert 20 boutiques en Chine.

La gamme compte à présent trois modèles, le General d’inspiration médiévale, le Constellation pour ceux plutôt branchés par les signes du Zodiaque et le Honor au style vaguement Belle Époque. À mille lieux du design épuré et de l’extrême finesse des smartphones actuels, le style industrielo-steampunk-bling-bling ne laisse pas indifférent. C’est le genre de smartphone qu’on s’attendrait voir un Space Marine de Warhammer 40,000 sortir de son armure.

Hanmac + Warhammer 40,000

Étonnamment les caractéristiques techniques sont très inégales : le CPU Mediatek quad-core, les 2 Go de RAM et les 64 Go de stockage sont de bon augure mais doivent se contenter d’un écran en 800 × 480 (sauf pour le Honor, 1280 × 720) et d’Android 4.2 (version sortie fin 2012, autant dire une éternité dans le domaine des smartphones).

La marque met l’accent sur le côté exotique et « fait-main » des téléphones pour justifier leurs prix de vente résolument premium, entre 2500 et 3500 euros sans les éventuelles personnalisations (pièces gravées, animations lors du démarrage et même applications spécifiques, tout est négociable).

Admettons que la marque ait trouvé son public, même si cela reste une toute petite niche. Au vu du rapport qualité/prix, euh… discutable de ses smartphones, cela laisse songeur sur le potentiel que pourrait avoir le luxe à la française (ou à l’européenne, peu de différence en pratique) appliqué à d’autres domaines que les habituels maroquinerie, parfums et cosmétiques, si une entreprise était prête à y mettre les moyens et à le faire avec un minimum de finesse.

Hanmac (site officiel)

 


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Les meilleures applications Android pour le pixel art

⚠ Il existe une version plus récente de cet article ! ⚠

Ça aura pris un certain temps, mais Android commence à disposer de bonnes applis conçues spécifiquement pour le dessin en pixel art en mode nomade. État des lieux des meilleures, testées sur un Nexus 4 :

PixelsTouch (Android pixel art app)

Une application compacte (350 ko) à l’interface en mode portrait ou paysage bien pensée, malgré un slider de zoom imprécis et l’agrandissement maximum un peu trop faible. On peut créer des images de n’importe quelle dimension (maximum 512 pixels de côté) et on dispose aussi d’une fonction symétrie qui peut parfois s’avérer utile (visages…). Dommage que comme dans beaucoup d’apps, changer les couleurs de la palette ne mette pas à jour le dessin. Pour moi le meilleur choix en gratuit.

PixelArtist (Android pixel art app)

L’interface est un peu trop minimaliste à mon goût (un bouton commun pour le pinceau, la pipette et le pot de peinture) et on se retrouve rapidement à semer des pixels sans le faire exprès en manipulant l’image. Les résolutions possibles sont très limitées (4 options, du 20×20 au 128×128) et encore plus à l’export (seuls choix : 128 ou 480 pixels de côté). L’appli est tout à fait utilisable même si on regrette l’absence de mode paysage, une sélection des couleurs peu pratique et surtout, la présence absolument rédhibitoire d’une bannière de pub en bas de l’écran qu’on ne peut pas supprimer, même en payant.

  • Platz (Hiroki M, gratuit)

Platz (Android pixel art app)

Une nouveauté japonaise à l’interface peu pratique à cause de boutons trop petits et des déplacements fastidieux en fraction de pixels (!) quand l’image est zoomée. Il y a néanmoins de très bonnes idées, comme la possibilité d’ouvrir plusieurs images à la fois, le bouton de volume qui permet de changer le niveau de zoom (ou au choix, undo/redo), la sélection des couleurs précises avec sliders pour chaque composante RGB ou l’export en SVG. La seule taille d’image disponible pour l’instant semble être le 16×16. Une application prometteuse mais encore incomplète à ce stade.

  • Pixel Maker (Vivid Helix, version gratuite limitée, version complète à 3 euros)

Pixel Maker (Android pixel art app)

L’interface supporte les modes portrait et paysage et est très bien conçue : tout tombe directement sous les doigts et est agréable à l’œil. On dispose d’un zoom puissant, d’une petite preview très utile en bas de l’écran, de palettes par défaut de bon goût et de fonctions de sélection très complètes. J’ai aussi apprécié la soft key Android « retour » qui sert de raccourci pour Undo. Taper sur un pixel de la même couleur le remplace par la couleur précédente, très pratique pour annuler les erreurs. L’application supporte toute résolution jusqu’à 512 pixels de côté (entre 8×8 et 32×16 pour la version gratuite). Seuls bémols : une icône hideuse (mais les cordonniers sont les plus mal chaussés, comme chacun sait) et l’absence d’outil pipette. L’application la plus pro du lot, à acheter sans regret.

DotPict

 

Partant du principe que dans un logiciel de dessin tactile, le doigt cache souvent ce qu’on fait, DotPict propose une approche différente en simulant une souris. Le curseur est déplacé en utilisant une partie de l’écran comme un touchpad et une zone en bas de l’écran correspond au bouton de la souris. En pratique l’avantage ne m’a pas paru évident et on s’emmêle souvent les pinceaux. L’interface (portrait uniquement) est néanmoins bien conçue mais le look mièvre ne plaira pas à tout le monde. J’ai bien aimé la petite preview dans la barre d’outils, moins le zoom trop limité. On dispose de seulement 5 tailles d’image, du 16×16 au 64×64 (5 tailles en export, de 16×16 à 256×256) et par défaut d’une seule palette, certes bien choisie. On peut en télécharger quatre de plus, mais cela reste très insuffisant.


J’ai également testé Pixel Paint, Pixelesque, IsoPix ou NES Pixel Art mais je ne m’attarderai pas dessus puisqu’ils m’ont tous paru trop limités ou peu ergonomiques. On peut aussi citer le port Android de Grafx2, malheureusement inutilisable en l’état sur smartphone. À tester sur tablette, idéalement avec clavier et souris !

Récapitulatif des apps de pixel art sur Android

Pour moi les points les plus importants pour une application de pixel art sont une interface ergonomique supportant le mode paysage, un large choix de résolutions et une personnalisation facile des couleurs de la palette. En conséquence, les meilleurs choix à quelques jours de 2015 pour un smartphone de taille moyenne me semblent être Pixel Maker, très complet et bien conçu et Pixels Touch, un peu plus limité mais qui a le mérite d’être 100% gratuit. Les choses ont l’air d’évoluer rapidement et on peut parier que d’ici 6 mois de nouvelles alternatives auront vu le jour pour le pixel art sur Android.


Mise à jour du 13 février 2018 :

Trois ans après la parution initiale de cet article, quoi de neuf ?

Petite déception, la plupart des applications que j’avais présentées ci-dessus ne semblent plus être activement développées. Ce n’est pas vraiment un problème pour Pixel Maker et Pixel Touch qui étaient déjà stables et relativement complètes, ça l’est plus pour Platz qui conservera probablement à tout jamais son statut de prototype prometteur mais pas vraiment utilisable au quotidien.

DotPict est la seule qui ait connu des mises à jour majeures et l’évolution est très nette avec à la clé un redesign et de nouvelles fonctions. L’ajout de 3 mini-jeux est une curiosité sympathique à défaut d’être très utile.

La bonne nouvelle c’est que de nouvelles applications ont vu le jour. Si certaines ne m’ont pas convaincu (Pixly et Pixel Art Paint Pro font vraiment trop amateur, KangTangDotter est intéressant mais trop instable), d’autres, que je présente ci-dessous, sont beaucoup plus abouties.

8 bit Master (Android pixel art app)

Un nouveau venu intéressant au développement rapide, une bonne surprise ! L’interface est  bien conçue et relativement personnalisable. Deux spécificités : l’application est réalisée avec GameMaker, ce qui est assez rare en dehors des jeux, et beaucoup plus important, elle permet de gérer la palette de manière traditionnelle. C’est à dire que changer la valeur d’une couleur de la palette se transmettra à tous les pixels utilisant cette couleur, comme c’est le cas dans les véritables programmes de dessin en 8 bit ou moins. Ça s’avère très pratique pour peaufiner sa palette à la fin. Pour accéder à cette fonctionnalité, il suffit juste de choisir « palette: linked » lors de la création d’une nouvelle image.

8 bit Painter (Android pixel art app)

Une nouvelle application activement développée qui se distingue par son choix de privilégier la simplicité d’utilisation avant tout. Uniquement les fonctions de bases sont disponibles mais elles sont bien conçues et accessibles de manière intuitive. L’appli peut être un bon choix si on se limite à des petites images utilisant une poignée de couleurs. Je regrette juste l’absence d’une fenêtre de preview et la présence d’un bandeau de pub en bas de l’écran qu’on ne peut pas retirer, même en payant.

Pixel Station (Android pixel art app)

Si on passe outre son interface qui est une insulte au bon goût, Pixel Station est une application de pixel art potable malgré quelques incongruités comme la décision inexplicable de placer les boutons d’undo/redo d’une part et le bouton de pipette et la palette d’autre part sur deux tabs différentes, ce qui s’avère rapidement pénible à l’usage . La raison pour laquelle je l’inclus dans cette sélection est la présence d’un atout de taille dans sa manche : la réalisation très facile de petites animations exportables en GIF animé. L’onion skinning est supporté (sur fond blanc uniquement par contre) et on peut  choisir une durée spécifique pour chaque frame. Il est par contre malheureusement impossible de recharger l’animation par la suite, ce qui impose de la finir d’un seul jet.

Voilà pour ce petit tour d’horizon des nouveautés 2018. N’hésitez pas à me signaler si j’ai oublié une application intéressante.

⚠ Il existe une version plus récente de cet article ! ⚠


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Jeux Android avec Python, Pygame et PGS4A : l’installation

Python PGS4A + Android Un peu plus tôt cette année, j’ai suivi un très bon MOOC d’initiation au langage de programmation Python puisque je ne désespère pas d’être un jour en mesure de créer mes propres petits jeux, dans la continuité des exactions en GFA Basic que j’avais commises  sur Atari ST il y a de cela une bonne décade.

Python m’a semblé un bon choix puisqu’outre un nom de bon goût, c’est aussi un langage de programmation assez facile à apprendre et à comprendre. Si l’utiliser pour réaliser une application complexe ou un gros jeu de A à Z n’est pas vraiment courant, mine de rien son usage est très répandu comme langage de script, en particulier dans de nombreux logiciels de graphisme (entre autres : Blender, Maya, Modo, Cinema 4D et même la dernière version de 3DS Max). De bonnes bases en Python sont donc un gros plus pour qui veut faire un peu de technical art.

Il s’avère qu’il y a même moyen d’utiliser Python pour réaliser des applications Android. Certes, c’est un peu du bricolage puisque certaines fonctions ne sont pas ou mal supportées et j’imagine sans peine qu’il y a des problèmes de compatibilité plus ou moins insolvables. D’ailleurs si le but est de réaliser des jeux mobiles sans trop se prendre la tête, il est évident que des solutions clé en main comme GameMaker ou Construct 2 sont des choix beaucoup plus sensés.

En ce qui me concerne, l’installation de l’environnement de développement Python+Android a été un peu douloureuse, au point que j’ai bien failli jeter l’éponge à un moment. Heureusement la persévérance paye parfois puisque tout a fini par se mettre en place et fonctionner correctement, sur Windows 8.1 32 bit et 64 bit du moins… J’ai donc décider de partager mon expérience dans l’espoir que ça puisse être utile à d’autres.

Je ne prétends pas comprendre les aboutissements de toutes les étapes ci-dessous et certaines d’entre elles peuvent s’avérer parfaitement inutiles (en particulier en ce qui concerne le SDK Android) mais comme la manip fonctionne, if it ain’t broke, don’t fix it 🙂

Téléchargements et installations

Pour commencer il va falloir télécharger et installer les logiciels suivants :

  1. Python 2.7 32 bit dans C:\Python27\
  2. La librairie orientée jeu PyGame
  3. L’IDE PyCharm Community Edition (ou votre IDE Python préféré, mais je ne garantis rien !)
  4. Pygame Subset For Android (PGS4A) 0.9.4, à installer dans C:\PGS4A. J’ai d’abord essayé avec la 0.9.6 mais ça ne fonctionnait pas, donc achtung !
  5. La dernière version de Java SE Development Kit (JDK) pour Windows x86

Ensuite il faut ajouter les répertoires suivants au path de Windows : C:\Python27\ et %JAVA_HOME%/bin (instructions détaillées ici).

Android SDK

Android SDK ManagerL’étape suivante consiste à installer les API nécessaires au SDK Android fourni avec PGS4A. Pour celà il faut :

  • Lancer SDK Manager.exe dans C:\PGS4A\android-sdk\
  • Effectuer une mise à jour des  SDK Tools. Fermer et redémarrer SDK Manager.
  • Installer les mises à jours Android 4.0.3 (API 15), Android 2.2 (API 8) et extras: Android Support Library.  Fermer et redémarrer SDK Manager.
  • Installer tous les extras sauf Google Play Services for Fit, Android Support Repository, Google Web Driver et Intel x86 Emulator Accelerator.

PGS4A

Enfin il faut configurer PGS4A, en exécutant android.py installsdk dans PyCharm. L’absence de message d’erreur à ce stade est bon signe puisque l’installation se termine ici !

Créer une application Android

Par la suite, pour créer une application Android à partir d’un programme Python, il faut copier tous les fichiers source (.py évidemment, mais aussi toutes les images, fontes et sons nécessaires) dans C:\PGS4A\app\ , renommer le fichier Python principal en main.py et exécuter les deux commandes suivantes dans PyCharm :

  • android.py configure app (pour configurer l’application Android)
  • android.py build app release (pour compiler l’application Android)

Si tout se passe bien, le fichier APK apparaîtra dans C:\PGS4A\bin\ . J’utilise ensuite Dropbox pour le copier sur mon smartphone, mais il existe plein d’autres méthodes. À propos, attention de bien autoriser l’installation d’applications obtenues hors de Google Play sur le smartphone ou la tablette (cocher « Unknown sources » dans Settings > Security).

Les articles ci-dessous m’ont été très utiles lors de l’installation des différents logiciels. Dans le premier on trouve également un exemple de source qui vous permettra de tester si tout fonctionne correctement.


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Comment télécharger des applis Android sans Google Play ?

Selon certaines sources, près d’un tiers des appareils Android sont livrés actuellement sans la suite de logiciels estampillée Google et en particulier sans Google Play, la boutique d’applications officielle de la plateforme Android. Deux raisons à celà : soit ils sont vendus dans des pays où Google est bloqué ou marginal (comme la Chine), soit ce sont des mobiles ou tablettes d’entrée de gamme pour lesquels le constructeur estime que le surcoût associé aux services Google est difficilement justifiable. À cela on peut ajouter les tablettes Fire d’Amazon, dont le système d’exploitation, bien que basé sur Android (et entièrement compatible avec lui) n’inclut aucun logiciel en provenance de Google. Heureusement, le marché a horreur du vide et il existe un grand nombre d’alternatives à Google Play. Si certaines sont peu fréquentables, d’autres sont très respectables et permettent de télécharger des applications en toute sécurité et en toute légalité. Suite à un premier billet un peu superficiel l’an dernier, voici un tout d’horizon actualisé et approfondi des meilleures alternatives :

  • SlideME SlideME Marketest l’un des principaux app stores alternatifs pour Android et mon premier choix en dehors de Google Play. En plus de proposer un site est clair et agréable à consulter, l’application dédiée SAM (SlideME Application Manager) est un modèle du genre, très claire et complète. On peut évidemment y télécharger et mettre à jour des applications, mais aussi laisser un avis ou même les désinstaller directement. SlideME propose des applis gratuites et payantes (via Paypal ou Amazon) mais le choix paraît plus réduit que dans d’autres app stores. Bizarrement en passant par l’application mobile, on a accès à une sélection plus importante, avec par exemple Facebook, Instagram ou Skype, absents de la version web du store.
  • Amazon App Store Amazon App Storeest probablement la boutique d’applications la plus célèbre après Google Play et la seule vraie alternative pour télécharger certains jeux populaires comme Minecraft, Candy Crush Saga ou Plants Vs Zombies. On y trouve beaucoup d’autres applis, gratuites ou non, avec la possibilité d’un paiement rapide et sécurisé si Amazon dispose déjà de vos informations de paiement. Amazon sait gérer un commerce en ligne et ça se ressent : chaque jour une appli payante devient temporairement gratuite et évidemment on nous propose des recommandations basées sur ses achats passés.
  • Yandex Store Yandex.Storeest l’un des concurrents majeurs de Google Play et particulièrement bien implanté en Russie, son pays d’origine. Leur magasin d’applications n’est accessible que par une application dédiée, aussi complète et bien présentée que celle de SlideME. On y trouve beaucoup d’applis gratuites et payantes (probablement le plus gros choix après l’app store d’Amazon), dont quelques poids lourds comme Skype, Viber ou Angry Birds à côté de productions plus locales. Côté sécurité, Yandex avance un partenariat avec l’éditeur de logiciels antivirus Kaspersky pour prouver son sérieux en la matière.
  • GetJarGetJar est l’un des vétérans du secteur, puisque son magasin d’applications a fait ses premiers pas en 2004 ! La société est basée en Lithuanie et son parcours a été un peu tumultueux avec une tentative avortée de faire évoluer leur boutique vers un moteur de recommandation sociale d’applis. Aujourd’hui leur stratégie semble s’être recentrée sur leur magasin d’applications même si la maintenance de ce dernier semble être minimale. Le site est mal présenté et il est difficile d’y trouver ce que l’on cherche, mais ça peut dépanner pour récupérer quelques applis comme Facebook, Twitter WeChat ou UC Browser.
  • F-Droid (Android open-source app store)F-Droid est un app store un peu particulier puisqu’il ne propose que des applis open source (dont le code source est accessible à tous et donc bien évidemment gratuites). Son achalandage est par conséquent limité par rapport aux autres boutiques plus généralistes, mais par contre les applications proposées sont supposées être parfaitement sures, non intrusives et sans pub. On y trouve surtout des programmes pro très spécifiques, des outils sans fioritures inutiles (type outils système ou gestionnaires de fichiers), mais aussi quelques grand noms comme VLC, DuckDuckGo ou WordPress. Très peu de jeux  d’envergure par contre. Une application mobile bien conçue permet de télécharger facilement des programmes directement sur son smartphone.
  • Mobango, Mobangobasé en Inde, est un peu moins regardant que les autres boutiques d’applications en matière de propriété intellectuelle. On y trouve en effet quelques applis un peu suspectes, à la description volontairement trompeuse. Il faudra donc être ici un peu plus vigilant même si rien ne prouve que ces applis sont réellement nocives (attention aux malwares) et pas juste du parasitage. Leur site est un peu fouillis mais l’application Android est de bonne facture, claire et légère. À noter que la boutique propose uniquement des programmes gratuits.
  • APKMirrorAPKMirror est plus récent et est une émanation de la société qui édite Android Police, un des plus gros sites d’actualités Android. On y trouve toutes les applications populaires (Uber, Snapchat…) mais uniquement celles gratuites, donc a priori du contenu tout à fait légal. APKMirror prétend d’ailleurs prendre la sécurité très au sérieux en contrôlant tous les APK qui leur sont soumis pour s’assurer qu’ils n’ont pas été modifiés. En cas de doute, ils ne sont pas inclus sur le site. Ce qui n’empêche pas d’être prudent !

Pour des raisons de simplicité, je recommande plutôt les applications « tout en un » de SlideME, Yandex ou Amazon, mais il est aussi possible de télécharger les APK sur son PC, de les transférer sur son appareil Android, puis de les installer avec un gestionnaire de fichier. SlideME App Installer est de loin la solution la plus simple et la plus légère (90 ko !) pour qui veut juste installer des applications, puisque l’application scanne la mémoire du smartphone ou de la tablette pour y trouver tous les APK disponibles. Open Intents File Manager offre lui plus de fonctions (copie, renommage ou suppression de fichiers, entre autres) mais est un peu plus complexe à l’usage.

Un mot pour finir sur les dangers inhérents aux téléchargements en dehors de Google Play. L’ouverture d’Android est à la fois une force et une faiblesse, et l’installation d’une nouvelle application peut-être dangereuse si sa provenance est douteuse. Ainsi il est fortement conseillé de privilégier les app stores sérieux comme ceux présentés ci-dessus et de toujours lire attentivement les permissions demandées par une app lors de son installation et de ne pas continuer si celles-ci paraissent excessives.

Actualisé le 21/10/2015 et le 21/12/2016


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Nouveau jeu Brainbow : Dr Newton, the Great Brain Adventure (Android et iOS)

DrNewtonTheGreatBrainAdventure

Si vous avez aimé Dr Kawashima, Cérébrale Académie ou tout autre jeu d’entraînement cérébral il y a quelques années, vous aimerez probablement le tout nouveau jeu de Brainbow. Le concept est très proche, de petits exercices de brain training à réussir dans un temps imparti, avec néanmoins une petite pincée d’aventure en plus par rapport aux titres de Nintendo.

La partie graphique a été réalisée par Andreas, Nick et moi-même, principalement avec la Creative Suite d’Adobe, mais également Spine dont j’ai parlé auparavant. C’est également notre premier jeu chez Brainbow qui est disponible simultanément sur Android et iOS ! Le jeu est free-to-play avec des micro-transactions.

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Jeu : Heroes of Loot, un Gauntlet néo-rétro (PC, Mac, Linux, Android, iOS)

Illustration Heroes Of Loot

OrangePixel, un studio unipersonnel batave, vient de sortir il y a quelques jours un nouveau titre, Heroes of Loot, auquel j’ai eu l’occasion de jouer pas mal ce week-end, à la fois sur Android et sur Windows.

Heroes of Loot (Android)L’auteur a été très inspiré par l’antique Gauntlet, et il ne s’en cache pas. Heureusement, le titre ne se limite pas à un fade remake, puisqu’au concept d’origine, il ajoute une grosse louche de Rogue-like avec des donjons générés aléatoirement et des héros qui disparaissent définitivement lorsqu’ils sont tués, et une grosse louche de shoot’em up puisqu’on combat les ennemis en les aspergeant copieusement de flèches, hallebardes et autres objets joyeusetés ; le corps-à-corps étant à proscrire. En ce sens, le jeu m’a un peu rappelé le « MMO bullet hell shooter » Realm of the Mad God, même si le nombre de projectiles et l’aspect shooting sont bien moindres dans Heroes of Loot.

Le jeu offre le choix entre 4 personnages (elfe, guerrier, mage et Valkyrie, incidemment les même que dans Gauntlet) mais la différence semble surtout visuelle. Ils sont mis à contribution par les petites cinématiques plutôt drôles qui apparaissent régulièrement et permettent de donner un peu de personnalité au jeu.

Heroes of Loot (Android)Visuellement c’est du rétro pur porc, avec des gros pixels bien gras qui ne plairont pas à tout le monde. La maniabilité est parfaite sur PC (configuration recommandée : un PC du 21e siècle, dixit l’auteur) mais un peu brouillonne sur mobile, la faute principalement au pad virtuel auquel j’ai toujours du mal à me faire.  Pour y remédier, la version Android du jeu est compatible avec les pads MOGA. À propos, le jeu est aussi disponible pour les micro-consoles Ouya et Gamestick, qui elles disposent de vraies manettes évidemment.

Heroes of Loot n’est pas parfait, il manque clairement un peu de profondeur (pas de meta-game qui justifie de continuer à aller trucider des monstres à long terme), les effets sonores sont un peu basiques et les quêtes générées automatiquement sont parfois impossibles à réussir, faute de présence de certains éléments à proximité. Que des points qui pourront être corrigés dans de futures mises à jour… enfin je touche du bois.

En l’espèce le jeu permet de faire d’excellentes pauses de quelques dizaines de minutes et sera vite rentabilisé vu la poignée d’euros à laquelle il est proposé. En bonus on aura le plaisir de soutenir le gros travail et la passion de l’auteur qui a réalisé le jeu en solo et a réussi à le sortir en simultanée sur un nombre impressionnant de plateformes .

Visiter le site web de Heroes of Loot


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Connecter un smartphone aux enceintes sans-fil Saitek A-250

J’avais fait l’achat il y a bien 6 ou 7 ans d’enceintes sans-fil A-250 de la marque Saitek. A l’époque j’avais été séduit par le concept novateur et le design original du produit. Je m’en servais pour diffuser la musique de mon PC dans d’autres pièces et cela nécessitait la connexion d’un petit émetteur sur un des port USB de l’ordinateur.

J’ai récemment découvert que le couple enceintes/émetteur utilisait en fait la technologie Bluetooth pour communiquer. Ceci aidant, il est en théorie possible d’utiliser les enceintes sans l’émetteur avec n’importe quel appareil qui supporte la norme Bluetooth, à savoir la quasi-totalité des ordinateurs portables, smartphones et tablettes du marché.

Quelques étapes suffisent :

  • Après avoir allumé les enceintes, rechercher sur son smartphone les périphériques Bluetooth à proximité. Les enceintes apparaîtront sous l’identifiant « DM03-SINK ».
  • Sur les enceintes, appuyer sur les touches « Piste Suivante » et « Piste Précédente » simultanément pendant quelques secondes, à la suite de quoi les enceintes passent en mode pairing (association).
  • Sur le smartphone, appuyer sur l’identifiant des enceintes. Un code sera demandé, entrer 8888. À partir de ce moment là, normalement le son du smartphone sera transmis aux enceintes.

Les nouveaux meilleurs amis

J’ai moi même fait l’essai avec un Nexus 4 et la manip fonctionne parfaitement. Une telle facilité est d’autant plus surprenante que lors de la conception de ces enceintes, ni Android ni l’iPhone n’existaient, mais le choix d’une technologie standard comme le Bluetooth aura permis à ce produit d’être future proof, comme on dit. On peut sûrement y voir la marque d’une conception intelligente du matériel qui est à mettre au crédit de Saitek. Dommage que la marque ne semble plus être que l’ombre d’elle même depuis son rachat par Mad Catz en 2007.